mercredi 8 août 2012

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Technologies de l'information et de la communication


Les notions de technologies de l'information et de la communication (TIC) et de nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) (en anglais, Information and communication technologies, ICT) regroupent les techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l'informatique, de l'Internet et des télécommunications.
Par extension, elles désignent leur secteur d'activité économique. Cette définition des TIC positionne cette industrie comme support de l'industrie du contenu numérique.
En ce qui concerne les NTIC, le terme tend à qualifier plus particulièrement les problématiques résultantes de l'intégration de ces technologies au sein des systèmes institutionnels, recouvrant notamment les produits, les pratiques et les procédés potentiellement générés par cette intégration.

Histoire


Après l'invention de l'écriture puis l'avènement de l'imprimerie, les premiers pas vers une société de l'information ont été marqués par le télégraphe électrique, puis le téléphone et la radiotéléphonie, alors que la télévision, le Minitel et l'Internet puis la télécommunication mobile ont associé l'image au texte et à la parole, "sans fil", l'Internet et la télévision devenant accessibles sur le téléphone portable qui fait aussi office d'appareil photo.
Le rapprochement de l'informatique et des télécommunications, dans la dernière décennie du xxe siècle ont bénéficié de la miniaturisation des composants, permettant de produire des appareils « multifonctions » à des prix accessibles, dès les années 2000.
Les usages des TIC ne cessent de s'étendre, surtout dans les pays développés, au risque d'accentuer localement la fracture numérique et sociale ainsi que le fossé entre les générations. De l'agriculture de précision et de la gestion de la forêt (traçabilité des bois pour lutter contre le trafic), au contrôle global de l'environnement planétaire ou de la biodiversité, à la démocratie participative (TIC au service du développement durable) en passant par le commerce, la télémédecine, l'information, la gestion de multiples bases de données, la bourse, la robotique et les usages militaires, sans oublier l'aide aux handicapés (dont aveugles qui utilisent des synthétiseurs vocaux avancés ainsi que des plages braille éphémère), les TIC tendent à prendre une place croissante dans la vie humaine et le fonctionnement des sociétés.
Certains craignent aussi une perte de liberté individuelle (effet Big Brother, intrusion croissante de la publicité ciblée et non-désirée...). Les prospectivistes s'accordent à penser que les TIC devraient prendre une place croissante et pourraient être à l'origine d'un nouveau paradigme civilisationnel.
Depuis quelques années, avec le développement d'Internet, les usages des TIC se sont développés et la grande majorité des citoyens utilise ces outils pour accéder à l'information. De l'autre côté, le nombre de services disponibles explose et les emplois directement liés à ces technologies génèrent plus de 5,5 % du PIB français1
Les emplois de la filière nécessitent de plus en plus de compétences de communication, de marketing et de vente, la technique n'étant qu'un support de la communication. Cela entraîne de nombreuses modifications dans les profils professionnels recherchés par les entreprises selon l'Observatoire International des Métiers Internet, qui analyse les profils et les compétences recherchés par le marché de l'emploi en Europe2.

Concept


de 2007 à 2010, la proportion de sociétés équipées d'un extranet est passé de 17 % début 2007 à 35 % début 20103.

À l'origine

Le concept présente trois caractéristiques typiques des notions nouvelles :
il est fréquemment évoqué dans les débats contemporains
sa définition sémantique reste floue ; par exemple, le terme technologie qui signifie « discours sur la technique » est utilisé à la place de « technique » qui serait à la fois plus simple et plus exact.
Ce concept est à rapprocher de celui de société de l'information.
les technologies de l'information et de la communication sont des outils de support à la communication, la communication de l'information restant l'objectif, et la technologie, le moyen.

Évolution de la terminologie

L'avènement de l'Internet et principalement du Web comme média de masse et le succès des blogs, des wikis ou technologies Peer to Peer confèrent aux TIC une dimension sociétale. Gérard Ayache dans La Grande confusion, parle d'« hyperinformation » pour souligner l'impact anthropologique des nouvelles technologies. De nombreux internautes, quant à eux, considèrent l'Internet comme une technologie de la relation (TR) : Joël de Rosnay a repris cette expression dans La révolte du pronétariat : des mass média aux média des masses. Le Web 2.0 est permis par les TIC

Appellations connexes

Les TIC sont également désignées par les « nouvelles technologies de l'information et de la communication » (NTIC).
Les sigles anglais correspondant sont IT, pour « Information Technology » et NICT, pour « New Information and Communication Technology/Technologies » ou encore ICT pour « Information Communication Technology/Technologies ».
Dans l'éducation nationale en France, on évoque plutôt les Technologies de l'information et de la communication pour l'éducation (TICE).

Technologies


Les TIC regroupent un ensemble de ressources nécessaires pour manipuler de l'information et particulièrement les ordinateurs, programmes et réseaux nécessaires pour la convertir, la stocker, la gérer, la transmettre et la retrouver.
On peut regrouper les TIC par secteurs suivants :
L'équipement informatique, serveurs, matériel informatique ;
La microélectronique et les composants ;
Les télécommunications et les réseaux informatiques ;
Le multimédia ;
Les services informatiques et les logiciels ;
Le commerce électronique et les médias électroniques.

Avantages

L’investissement dans les TIC serait l’un des principaux moteurs de compétitivité des entreprises. En effet, selon des études de l'OCDE, les TIC seraient un facteur important de croissance économique aux États-Unis.
au niveau du système d'information :
Hausse de la productivité du travail pour la saisie de l'information, donc baisse des coûts. Délocalisation de la production (ex : centre d'appels). Meilleure connaissance de l'environnement, réactivité plus forte face à cet environnement, amélioration de l'efficacité de la prise de décision permise par une veille stratégique plus performante.
au niveau de la structure de l'entreprise et de la gestion du personnel :
Organisation moins hiérarchisée, partage d'information. Meilleure gestion des ressources humaines (recrutement, gestion des carrières plus facile).
au niveau commercial :
Nouveau circuit de production grâce à l'extension du marché potentiel (commerce électronique). Une baisse des coûts d'approvisionnement. Développement des innovations en matière de services et réponse aux besoins des consommateurs. Amélioration de l'image de marque de l'entreprise (entreprise innovante).

Limites

Problèmes d'ergostressie (stress lié à l'utilisation des TIC) provenant souvent d'un manque de cohérence dans la conception de ces systèmes complexes.
Problèmes de rentabilité :
Coût du matériel, du logiciel, de l'entretien et du renouvellement ; Certains matériel sont rapidement désuet Coût dû au rythme soutenu des innovations (18 mois), ou semblent avoir fait l'objet de stratégies d'obsolescence programmée ;
Il est fréquent de voir apparaître un suréquipement par rapport aux besoins, et donc une sous-utilisation des logiciels.
Coût de la formation du personnel, de sa résistance aux changements.
Coût généré par la modification des structures, par la réorganisation du travail, par la surabondance des informations.
Rentabilité difficilement quantifiable ou difficilement prévisible sur les nouveaux produits. Parfois, d'autres investissements semblent pouvoir être aussi bénéfiques (Recherche et développement, Formation du personnel, Formations commerciales, organisationnelles, logistiques).
la fracture numérique peut être source de nouvelles inégalités. Les serveurs consomment à eux seul autant que le parc de tous les ordinateurs, pour le refroidissement notamment. Leur consommation (refroidissement inclus) est passé de 3,6 Twh/an, à 5,2Twh/an, de 2006 à 2008, alors que la consommation des Data centers diminuait fortement 4.
Des problèmes se posent aussi en termes de sécurité et d'éthique aggravés par l'internationalisation des règlementations : "fun", chantage, escroquerie, subversion, etc. face à certains publics vulnérables notamment (enfants, personnes âgées)
À l'heure actuelle, hormis pour des règles techniques, au sein de quelques grands systèmes collaboratifs, il semble qu'aucune « gouvernance mondiale » ne soit vraiment parvenue à une vision à long terme, ni à une surveillance ou à imposer un respect de règles « minimales réputées communes ».

Dérives en matière de consommation d'énergie et de ressources

La mondialisation des TIC, permettant un accès banalisé et 24h/24 depuis n'importe quel point du globe à un ensemble de ressources (données, puissance informatique), a aussi des effets pervers en termes environnementaux  : Selon France Télécom, une utilisation judicieuse (pour le télétravail par exemple des NTIC) permettraient de réduire de 7 % les émissions des gaz à effet de serre entre 2010 et 2020 (1/3 de l'objectif français de 20 % selon les protocoles actuels), mais en réalité :
l'empreinte écologique de l'informatique grandit rapidement à cause d'une consommation très importante de métaux précieux, rares ou toxiques
L'empreinte carbone et énergétique augmente également dans le monde, ainsi pour certains matériels qu'un gaspillage énergétique (ex : veille, ou absence d'extinction automatique).
En 2011, les TIC représentaient 6,2 % en 2005 (et 7,3 % en 2008) de la consommation électrique de la France (35,3 TWh/an en 2008), mais avec une croissance moins rapide que celle des usages (19 % sur 3 ans vs 40 % pour l'augmentation des équipements et une explosion des usages). Sur ces 35, 3 TWh/an, les télécoms en représentent 6,7 TWh/an). Selon France télécom si l'on ne tient pas compte de l'augmentation des usages, les matériels plus économes ont permis de diminuer la consommation de 30 %.
Selon un rapport "“Votre cloud est-il Net?“. " (avril 2012), « Certains centres de traitement des données consomment autant d’électricité que 250 000 foyers européens5. Si le « cloud » était un pays, il se classerait au 5e rang mondial en termes de demande en électricité, et ses besoins devraient être multipliés par trois d'ici à 2020 »5.
Des efforts supplémentaires permettraient de diminuer cette consommation jusqu'à 34,3 TWh/an avant 2012 et à 33,9 TWh/an à horizon 2020 ; la part des Télécoms pouvant alors se stabiliser à 8,5 TWh/an en 2012, pour décroître en à 7,6 TWh/an en 20206. En 2010, en France, une charte a engagé les opérateurs développer le réseau tout en économisant l'électricité, et améliorer la récupération et le recyclage des matériels informatiques7. De 2005 à 2008, les unités centrales desktop vendues ont légèrement diminué leur consommation d'énergie, de même que les écrans, alors que la consommation des portables augmentaient légèrement8

Ouverture des pays aux TIC


Chaque année, le Forum économique mondial publie le "Networked Readiness Index", un indice défini en fonction de la place, l'usage et le bénéfice que peut tirer un pays des Technologies de l'Information et des Communications. Cet indice prend en compte une centaine de pays (133 en 2009-2010) et permet d'établir un classement mondial. Cet indice reste encore sous le niveau souhaité si l'on prend en considération les besoins et les limitations imposées par les situations actuelles.

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